Vanessa ATTIA
Sacs à glaçons 2011
Mes pistes de départ se sont enracinées dans l'idée que la plupart des choses qui nous constituent n'ont que certaines dimensions qui sont visibles, on en perçoit que certaines manifestations, le + profond étant invisible à l'oeil : notre identité, notre inconscient, nos rêves la nuit, nos humeurs, nos liens avec l'extérieur, le processus de création...
L'utilisation de l'eau : élément transparent, à la frontière de l'invisibilité. La notion de glaçons donc différents états de l'élément "eau", permettant le passage d'un état liquide au solide...renvoie au processus de transformation Les jeux de lettres et de mots inspirés par invisibilité : SENSIBILITE....VISITE...ILLISIBILITE...INVITE...REVERSIBILITE IN/VISIBILITE ? "Chaque source de lumière compose sa zone d'ombre..." L'idée de suspendre comme des vêtements qui font partie "des peaux" visibles qui nous recouvrent, objets qui font la transition entre l'intérieur et l'extérieur.